Mois sans alcool

Même si je ne suis pas fan des “mois sans” dans la mesure ou reprendre ses mauvaises habitudes ensuite n’a aucun sens, je profite de cette campagne gouvernementale annuelle pour faire de la prévention car c’est surtout ça le but!

On connaît tous quelqu’un dans notre entourage qui boit trop.

Celui qui vous dit que « la bière ce n’est pas vraiment de l’alcool », « mais je n’ai bu que 3 verres » alors qu’en réalité il en a déjà bu 5…celui qui pense que « boire un p’tit verre tous les jours ce n’est pas très grave, ça détend.” celui qui ne peut pas passer une soirée sans boire un verre, même si c’est en semaine. Ceux qui boivent un peu sans finir dans un état alcoolisé donc “il n’y a pas vraiment de problème”…

Ces personnes ce sont peut être des amis, votre épouse, votre conjoint, un parent, un enfant ou vous. 

L’alcoolisme n’est pas toujours là où on l’attend…

L'alcoolisme silencieux

Quand on pense alcoolisme, on pense aux sans-abris croisés dans la rue, à ce voisin aux traits tirés et visage rougeâtre qui a en permanence un coup dans le nez. L’alcoolisme n’est pas toujours là où on l’attend. L’alcoolique ne se cache pas que chez les personnes qui sentent l’alcool dès le matin ou qui cachent des bouteilles pour boire en cachette. 

On oublie tous les autres, ceux qui boivent un peu tous les jours ou plusieurs fois dans la semaine sans prendre conscience du danger. 

L’alcool est banalisé dans notre société.

D’après les données du Baromètre de Santé publique France, en 2020, 23,7% de la population âgée de 18 à 75 ans dépassent les repères de consommation d’alcool.

L’alcool est utilisé à toutes les occasions. On boit un petit coup pour fêter un anniversaire, une bonne nouvelle au boulot ou au contraire une sale journée. On boit 1 ou 2 verres de vin le midi au repas d’affaires avec ses clients et collègues. On boit le soir lors des soirées mondaines. Entres amis, en famille, au travail…ou pour soulager des douleurs et une anxiété. 

L'alcoolisme mondain

N’importe qui y compris des mineurs peuvent s’en procurer n’importe où. Pourtant l’alcool est responsable de 30% des accidents routiers mortels. C’est 21% pour la drogue dont la consommation est illégale…

Interdire l’alcool n’est évidemment pas la solution mais cette banalisation tend à minimiser les risques réelles d’une consommation régulière.

Alors à partir de quand est-on alcoolique?

A partir de quand est-on alcoolique

Finalement l’alcool rythme la vie de nombreuses personnes qui en consomment quasi quotidiennement s’en même sans rendre compte. 

On parle d’alcoolisme quand une personne consomme plus de 2 à 3 verres quasi tous les jours ou plusieurs fois par semaine. C’est donc souvent une dépendance silencieuse. 

Les dangers de l’alcool

Les dangers de l'alcool

  • Une consommation régulière et excessive d’alcool modifie l’activité du cerveau et s’attaque directement au système nerveux central altérant les capacités cognitives (mémoire, apprentissage, perception…). L’alcool va ainsi progressivement modifier l’état mental de la personne, ses comportements… et ce même à petite dose.
  • Même sans être un très gros consommateur ou alcoolo-dépendant, la consommation d’alcool a une influence sur le développement de nombreuses pathologies : cancers, maladies cardiovasculaires et digestives, maladies du système nerveux et troubles psychiques…
  • Autres effets physiques et bien visibles, l’alcool oxyde les cellules qui ne se renouvellent plus ou mal. C’est valable à l’intérieur mais aussi à l’extérieur…Bonjour le vieillissement prématuré de la peau…
  • L’alcool fait grossir! bourré de sucre et de calories stockées sous forme de graisses…1 verre d’alcool équivaut à plus de 150 calories en moyenne! Bonjour le petit bidon bien sympa…

La consommation régulière et excessive d’alcool peut également avoir des conséquences négatives sur la vie sociale et professionnelle du buveur : absentéisme, perte d’emploi, délinquance, diminution de la qualité de vie, tensions avec l’entourage, etc. Elle est également un facteur de risque majeur de survenue d’accidents de la route mortels et de violences intra-familiales et extra-familiales.

Repartir sur de bonnes bases

réfléchir à sa consommation d'alcool

La nouvelle année est souvent l’occasion de repartir sur de bonnes bases .

Alors sans pour autant relever le défi du mois complet en supprimant totalement sa consommation d’alcool, c’est peut-être simplement l’occasion de réfléchir à votre consommation.

Vous pouvez par exemple noter le nombre de verres consommés dans votre semaine (peu importe le type d’alcool même la bière!). A quel moment avez-vous envie de prendre un verre? En dehors d’une soirée? le soir à la maison? en plein après-midi au bureau? etc etc…

Et si vous avez envie de reprendre votre santé en main, consultez simplement votre naturopathe préférée ! 🙂 

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